La musique réunit, crée du collectif autant qu’elle façonne des identités individuelles. Elle est un espace social riche et multiple, qui laisse place au divertissement au même titre qu’au sacré ou à l’expérience personnelle et transformatrice. « Suivez la musique et vous comprendrez la politique » : elle est donc un espace particulièrement intéressant pour y étudier les problématiques sexistes, racistes, classistes, homophobes et transphobes, comme le souligne si justement la philosophe Rosi Braidotti.
Aujourd’hui encore, le constat est surprenant : on observe trop peu de femmes à l’affiche des festivals de musiques électroniques en Europe — en 2020, l’enquête de female:pressure recensait 18% de fxmmes programmé·es·x. Les programmateur·rices, souvent pointé·e·s du doigt, évoquent toujours la nécessité de laisser place à la « qualité » et non pas à la « quantité » laissant aux femmes seules la responsabilité de cette rareté. Si aujourd’hui, nous prenons de plus en plus conscience des nombreux obstacles auxquels les femmes font face au cours de leur carrière, et qui concernent la société dans son ensemble, de nombreux flous subsistent dans les esprits et empêchent les mises en action concrètes.
Les musiciennes de musique électronique font face à un double frein : celui de l’instrument de musique et celui de l’outil informatique, qui sont tous les deux des champs sexués masculins. Cet héritage ne date pas d’hier, comme l’étudie Hyacinthe Ravet, et contraint les femmes dans un espace très réduit, celui de l’émotionnel et du naturel, là où les hommes sont libres d’occuper pleinement les champs de la raison et de la culture. En se déployant dans cet environnement, elles perturbent donc un code établi depuis des millénaires et transmis socialement par l’éducation, la religion et la société.
Puisqu’elle appelle l’émotion et qu’elle est perçue par le corps, la musique court toujours le risque d’être considérée comme féminin. Dès la Renaissance, elle donne donc lieu à un rapport de force très instable et de nombreuses conséquences, à la fois sexistes et homophobes pour celleux qui la pratiquent, d’après Susan McClary et Christine Battersby. Le génie, pur et inspirant, se devait donc d’être maîtrisé, façonné, fécondé, comme une égérie, une mère, une nymphe, au risque de sombrer dans la folie voire « l’hystérie ». Réduites à un corps visible, inspirant mais qui se doit d’être privé dans les deux sens du terme, les femmes ne sont ainsi encouragées à se former à la musique que pour animer les soirées des familles aisées ou pour assurer un bon mariage.
À cela s’ajoute un cruel manque d’archives. Les fréquents changements de noms, suite aux mariages, sont généralement pointés du doigt mais ce n’est peut-être pas seulement lié à la source. La plupart de ceux qui parcourent, analysent et diffusent ces histoires restent des hommes blancs hétérosexuels. À mesure que nous remontons dans le temps, ces sources deviennent de plus en plus cloisonnées : les manuscrits étaient détenus et copiés par des religieux. Une histoire qui alimente le patrimoine, effaçant au passage celle des femmes, des petits-gens, des paysans, des non-occidentaux et non-catholiques. Une fiction laissée aux mains de certains privilégiés qui nourrira aussi de nombreux raccourcis.
L’immatérialité de la musique n’a pas facilité son archivage, et les droits d’auteur restent très récents. De l’antiquité à aujourd’hui, le profil reste le même : les musicien·nes vendent leurs services, animent des fêtes diverses et voyagent de villes en villes pour partager leurs pratiques. Certains écrits parvenus jusqu’à nous évoquent d’ailleurs de nombreuses femmes racisées venues d’orient, ce qui était vu d’un mauvais œil par les religieux. Assimilée à de la prostitution, la pratique de la musique fait très vite face à de nombreux amalgames racistes et sexistes. C’est son potentiel séducteur qui effraie : une véritable censure et des interdictions tendent à limiter autant que possible l’expression des femmes.
Les écrits qu’il nous restent de la musicienne Sappho témoignent de cette méfiance : rare poème parvenu jusqu’à nous, « L’égal des dieux » se heurtera à de nombreuses traductions très différentes au fil des époques.
« Un homme public est un homme de pouvoir. Une femme publique est une prostituée. La femme a intégré des siècles durant que sa propre mise en scène était synonyme de vulgarité et que seul le domaine privé lui était consacré. » Écrits en 1997, les mots de Michelle Perot résonnent toujours avec la même intensité. Malgré de nombreux siècles d’expérimentation musicale et d’innovation, nous restons bien plus tributaires de ces codes que nous pourrions imaginer. Les femmes continuent à être plus nombreuses dans des secteurs qui ne demandent pas de médiation par un objet technique (comme le théâtre, la danse, le chant), contrairement aux hommes, comme le montre l’utilisation des jeux vidéos ou la passion de l’automobile. Les jeunes filles sont également plus nombreuses dans les métiers de cultures générales (littérature, communication, histoire), dans les métiers du soin et reliés à la sphère privée, ou dans la pratique de certains instruments. Dans les écoles de musique, elles se font particulièrement rares lorsqu’il s’agit de monter les échelons pour accéder à des postes plus prestigieux.
Pendant longtemps, les musiques électroniques n’étaient pas perçues comme un genre musical à part entière. Les techniques, complexes et en constante mutation, laissaient un espace de liberté particulièrement passionnant à des sphères très intellectualisées. Dès l’apparition du genre, de nombreuses femmes marquent un intérêt pour le domaine : le premier logiciel de composition musicale a été créé par la comtesse Ada Lovelace au milieu du 19ème siècle ; l’un des premiers instruments a été pratiqué par Clara Rockmore ; le premier morceau a été composé par Johanna Magdalena Beyer ; de nombreuses machines et logiciels de composition (comme l’Oramics de Daphne Oram ou Music Mouse de Laurie Spiegel) ont inspiré ceux que nous connaissons actuellement. Elles sont aussi assistantes de grandes figures, comme Eliane Radigue ou Beatriz Ferreira l’ont été de Pierre Schaeffer et Pierre Henri. Il faudra attendre l’apparition des premiers synthétiseurs Moog et le disque Switched-On Bach (1968) de Wendy Carlos pour observer un grand changement : démocratique et facile d’utilisation, l’instrument électronique entre dans la sphère publique. Peu à peu, les communautés marginalisées, noires et/ou homosexuelles, se l’approprient, marquant un véritable clivage entre musiques savantes et populaires — rupture qui, elle aussi, a une véritable valeur politique.
Les nouvelles technologies servent aussi un nouveau dessein : celui du capitalisme. De nombreuses publicités encouragent donc les jeunes hommes à s’y impliquer grâce, notamment aux jeux vidéos, scénarisés selon des univers très masculins comme le militarisme, l’aventure ou le sport. Les rares publicités qui s’adressent aux femmes le sont plutôt pour des produits d’électroménager (qui ne sont pas dénués de sexisme comme l’observe très justement la chercheuse Cynthia Cockburn), tandis qu’elles sont limitées aux métiers de service, comme la communication ou l’administration. Une mutation qui sera notamment dénoncée par la chercheuse et conteuse Donna Haraway et son avant-gardiste Manifeste cyborg en 1984 : codé par des hommes blancs hétérosexuels, le langage informatique ne pouvait donner lieu qu’à des biais sexiste et raciste. Quarante ans plus tard, nous en observons les conséquences.
Les musiciennes de musiques électroniques, lorsqu’elles sont visibles médiatiquement, sont très souvent critiquées pour leur apparence et font l’objet de nombreux stéréotypes sexistes et méprisants — comme en témoignent l’initiative #MusicToo ou le compte Instagram « Tu mixes bien ». L’entre soi masculin ne peut que décourager les rares femmes qui souhaitent s’y déployer lorsqu’elles ne s’autocensurent pas. La résistance laisse souvent place à d’irrémédiables retours de bâton. Dans « Une pièce bien à soi », un ouvrage essentiel publié en 1929, l’autrice Virginia Woolf reconnaît l’énergie investie par les nombreuses femmes du secteur artistique pour s’y faire une place. Une énergie qui laisse aussi très souvent place à l’épuisement et la frustration. Une réalité que souligne d’ailleurs la musicienne Eliane Radigue dans « Espaces Intermédiaires » (2019) avec Julia Eckhardt : pour elle, la composition musicale n’a pu se vivre pleinement qu’en dehors de tout activisme ou prise de conscience féministe. Il a donc fallu fermer les yeux sur de nombreuses réalités et faire face à de nombreuses privations. Une forme de résistance aussi mais qui, aujourd’hui, ne semble plus faire l’unanimité pour les nouvelles générations.
Désormais, nous redécouvrons l’histoire des musiques électroniques, Eliane Radigue est considérée comme l’une de ses pionnières. Il n’empêche qu’il existe quantité d’autres artistes, inventrices, créatrices, interprètes ou exploratrices qui ont, elles aussi, marqué l’histoire au prix de nombreuses frustrations et difficultés. Des musiciennes qui ont et font encore face au manque d’archives et de visibilité ou à l’absence de modèles et de soutien. Elles doivent parfois s’exiler, se consacrer à d’autres métiers ou créer d’autres possibles qui nous restent inconnus, dans des espaces intermédiaires et marginalisés. Un approfondissement de l’histoire et de ces questions qui ouvre à d’immenses possibilités de très grande qualité — artistique, humaine et politique. Qu’attendons-nous pour nous y plonger ? De quoi avons-nous peur exactement ?
Vous pouvez lire la publication « L’électronique s’accorde-t-elle au féminin » ou écouter la conférence ci-dessous : « La place et l’histoire des femmes dans les musiques électroniques » pour en savoir plus. Vous y retrouverez toutes les références citées plus haut et bien plus encore !
La musique réunit, crée du collectif autant qu’elle façonne des identités individuelles. Elle est un espace social riche et multiple, qui laisse place au divertissement au même titre qu’au sacré ou à l’expérience personnelle et transformatrice. « Suivez la musique et vous comprendrez la politique » : elle est donc un espace particulièrement intéressant pour y étudier les problématiques sexistes, racistes, classistes, homophobes et transphobes, comme le souligne si justement la philosophe Rosi Braidotti.
© Photo de couverture : Laurie Spiegel
→ Cet article est co-publié par l’Eden Charleroi à l’occasion du festival Les Femmes s’en mêlent.
Aujourd’hui encore, le constat est surprenant : on observe trop peu de femmes à l’affiche des festivals de musiques électroniques en Europe — en 2020, l’enquête de female:pressure recensait 18% de fxmmes programmé·es·x. Les programmateur·rices, souvent pointé·e·s du doigt, évoquent toujours la nécessité de laisser place à la « qualité » et non pas à la « quantité » laissant aux femmes seules la responsabilité de cette rareté. Si aujourd’hui, nous prenons de plus en plus conscience des nombreux obstacles auxquels les femmes font face au cours de leur carrière, et qui concernent la société dans son ensemble, de nombreux flous subsistent dans les esprits et empêchent les mises en action concrètes.
Les musiciennes de musique électronique font face à un double frein : celui de l’instrument de musique et celui de l’outil informatique, qui sont tous les deux des champs sexués masculins. Cet héritage ne date pas d’hier, comme l’étudie Hyacinthe Ravet, et contraint les femmes dans un espace très réduit, celui de l’émotionnel et du naturel, là où les hommes sont libres d’occuper pleinement les champs de la raison et de la culture. En se déployant dans cet environnement, elles perturbent donc un code établi depuis des millénaires et transmis socialement par l’éducation, la religion et la société.
Puisqu’elle appelle l’émotion et qu’elle est perçue par le corps, la musique court toujours le risque d’être considérée comme féminin. Dès la Renaissance, elle donne donc lieu à un rapport de force très instable et de nombreuses conséquences, à la fois sexistes et homophobes pour celleux qui la pratiquent, d’après Susan McClary et Christine Battersby. Le génie, pur et inspirant, se devait donc d’être maîtrisé, façonné, fécondé, comme une égérie, une mère, une nymphe, au risque de sombrer dans la folie voire « l’hystérie ». Réduites à un corps visible, inspirant mais qui se doit d’être privé dans les deux sens du terme, les femmes ne sont ainsi encouragées à se former à la musique que pour animer les soirées des familles aisées ou pour assurer un bon mariage.
À cela s’ajoute un cruel manque d’archives. Les fréquents changements de noms, suite aux mariages, sont généralement pointés du doigt mais ce n’est peut-être pas seulement lié à la source. La plupart de ceux qui parcourent, analysent et diffusent ces histoires restent des hommes blancs hétérosexuels. À mesure que nous remontons dans le temps, ces sources deviennent de plus en plus cloisonnées : les manuscrits étaient détenus et copiés par des religieux. Une histoire qui alimente le patrimoine, effaçant au passage celle des femmes, des petits-gens, des paysans, des non-occidentaux et non-catholiques. Une fiction laissée aux mains de certains privilégiés qui nourrira aussi de nombreux raccourcis.
L’immatérialité de la musique n’a pas facilité son archivage, et les droits d’auteur restent très récents. De l’antiquité à aujourd’hui, le profil reste le même : les musicien·nes vendent leurs services, animent des fêtes diverses et voyagent de villes en villes pour partager leurs pratiques. Certains écrits parvenus jusqu’à nous évoquent d’ailleurs de nombreuses femmes racisées venues d’orient, ce qui était vu d’un mauvais œil par les religieux. Assimilée à de la prostitution, la pratique de la musique fait très vite face à de nombreux amalgames racistes et sexistes. C’est son potentiel séducteur qui effraie : une véritable censure et des interdictions tendent à limiter autant que possible l’expression des femmes.
Les écrits qu’il nous restent de la musicienne Sappho témoignent de cette méfiance : rare poème parvenu jusqu’à nous, « L’égal des dieux » se heurtera à de nombreuses traductions très différentes au fil des époques.
« Un homme public est un homme de pouvoir. Une femme publique est une prostituée. La femme a intégré des siècles durant que sa propre mise en scène était synonyme de vulgarité et que seul le domaine privé lui était consacré. » Écrits en 1997, les mots de Michelle Perot résonnent toujours avec la même intensité. Malgré de nombreux siècles d’expérimentation musicale et d’innovation, nous restons bien plus tributaires de ces codes que nous pourrions imaginer. Les femmes continuent à être plus nombreuses dans des secteurs qui ne demandent pas de médiation par un objet technique (comme le théâtre, la danse, le chant), contrairement aux hommes, comme le montre l’utilisation des jeux vidéos ou la passion de l’automobile. Les jeunes filles sont également plus nombreuses dans les métiers de cultures générales (littérature, communication, histoire), dans les métiers du soin et reliés à la sphère privée, ou dans la pratique de certains instruments. Dans les écoles de musique, elles se font particulièrement rares lorsqu’il s’agit de monter les échelons pour accéder à des postes plus prestigieux.
Pendant longtemps, les musiques électroniques n’étaient pas perçues comme un genre musical à part entière. Les techniques, complexes et en constante mutation, laissaient un espace de liberté particulièrement passionnant à des sphères très intellectualisées. Dès l’apparition du genre, de nombreuses femmes marquent un intérêt pour le domaine : le premier logiciel de composition musicale a été créé par la comtesse Ada Lovelace au milieu du 19ème siècle ; l’un des premiers instruments a été pratiqué par Clara Rockmore ; le premier morceau a été composé par Johanna Magdalena Beyer ; de nombreuses machines et logiciels de composition (comme l’Oramics de Daphne Oram ou Music Mouse de Laurie Spiegel) ont inspiré ceux que nous connaissons actuellement. Elles sont aussi assistantes de grandes figures, comme Eliane Radigue ou Beatriz Ferreira l’ont été de Pierre Schaeffer et Pierre Henri. Il faudra attendre l’apparition des premiers synthétiseurs Moog et le disque Switched-On Bach (1968) de Wendy Carlos pour observer un grand changement : démocratique et facile d’utilisation, l’instrument électronique entre dans la sphère publique. Peu à peu, les communautés marginalisées, noires et/ou homosexuelles, se l’approprient, marquant un véritable clivage entre musiques savantes et populaires — rupture qui, elle aussi, a une véritable valeur politique.
Les nouvelles technologies servent aussi un nouveau dessein : celui du capitalisme. De nombreuses publicités encouragent donc les jeunes hommes à s’y impliquer grâce, notamment aux jeux vidéos, scénarisés selon des univers très masculins comme le militarisme, l’aventure ou le sport. Les rares publicités qui s’adressent aux femmes le sont plutôt pour des produits d’électroménager (qui ne sont pas dénués de sexisme comme l’observe très justement la chercheuse Cynthia Cockburn), tandis qu’elles sont limitées aux métiers de service, comme la communication ou l’administration. Une mutation qui sera notamment dénoncée par la chercheuse et conteuse Donna Haraway et son avant-gardiste Manifeste cyborg en 1984 : codé par des hommes blancs hétérosexuels, le langage informatique ne pouvait donner lieu qu’à des biais sexiste et raciste. Quarante ans plus tard, nous en observons les conséquences.
Les musiciennes de musiques électroniques, lorsqu’elles sont visibles médiatiquement, sont très souvent critiquées pour leur apparence et font l’objet de nombreux stéréotypes sexistes et méprisants — comme en témoignent l’initiative #MusicToo ou le compte Instagram « Tu mixes bien ». L’entre soi masculin ne peut que décourager les rares femmes qui souhaitent s’y déployer lorsqu’elles ne s’autocensurent pas. La résistance laisse souvent place à d’irrémédiables retours de bâton. Dans « Une pièce bien à soi », un ouvrage essentiel publié en 1929, l’autrice Virginia Woolf reconnaît l’énergie investie par les nombreuses femmes du secteur artistique pour s’y faire une place. Une énergie qui laisse aussi très souvent place à l’épuisement et la frustration. Une réalité que souligne d’ailleurs la musicienne Eliane Radigue dans « Espaces Intermédiaires » (2019) avec Julia Eckhardt : pour elle, la composition musicale n’a pu se vivre pleinement qu’en dehors de tout activisme ou prise de conscience féministe. Il a donc fallu fermer les yeux sur de nombreuses réalités et faire face à de nombreuses privations. Une forme de résistance aussi mais qui, aujourd’hui, ne semble plus faire l’unanimité pour les nouvelles générations.
Désormais, nous redécouvrons l’histoire des musiques électroniques, Eliane Radigue est considérée comme l’une de ses pionnières. Il n’empêche qu’il existe quantité d’autres artistes, inventrices, créatrices, interprètes ou exploratrices qui ont, elles aussi, marqué l’histoire au prix de nombreuses frustrations et difficultés. Des musiciennes qui ont et font encore face au manque d’archives et de visibilité ou à l’absence de modèles et de soutien. Elles doivent parfois s’exiler, se consacrer à d’autres métiers ou créer d’autres possibles qui nous restent inconnus, dans des espaces intermédiaires et marginalisés. Un approfondissement de l’histoire et de ces questions qui ouvre à d’immenses possibilités de très grande qualité — artistique, humaine et politique. Qu’attendons-nous pour nous y plonger ? De quoi avons-nous peur exactement ?
Vous pouvez lire la publication « L’électronique s’accorde-t-elle au féminin » ou écouter la conférence ci-dessous : « La place et l’histoire des femmes dans les musiques électroniques » pour en savoir plus. Vous y retrouverez toutes les références citées plus haut et bien plus encore !
Et je ne peux que citer le récent documentaire « Sisters with transistors » qui retrace également cette histoire importante. Le titre de cet article fait écho à l’exposition « Qui a peur des femmes photographes ? » présentée en 2015 au musée de l’Orangerie.