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  • Pensées jardin : “Intrépide”
    Dans un jardin botanique, on se promène, on se repose, on s’inspire. Ravissement et connaissance s’entremêlent. On rencontre des êtres aimés ou inconnus, perdus ou oubliés. Peut-on faire de même avec les mots ? Chaque mot déploie son propre microscosme. À l’aide de petites réflexions personnelles, de poèmes, de citations, d’images recueillies ou de musique, je vous propose une visite guidée de mots qui me parlent, m’éveillent, m’émerveillent et me questionnent.
  • Sororité et musique : de la nécessité pour les femmes de se rassembler
    Pour récolter les différents témoignages qui ont façonné mon mémoire sur la place des femmes dans les musiques électroniques, j’ai fait la rencontre de musiciennes qui, malgré les différences d’âge, m’ont permis d’observer qu’il existait des liens entre nos parcours, qu’il s’agisse de nos expériences ou de nos doutes. Six ans plus tard, davantage de voix se sont élevées, en partie grâce aux réseaux sociaux. Elles permettent d’exposer et de comprendre encore plus clairement les dynamiques structurelles qui influencent nos expériences individuelles. Ces prises de parole ont aussi été nourries par les sororités qui se sont formées, de manière visible ou souterraine, pour prendre soin, légitimer et affirmer le déploiement de ces voix. Avec ce texte, ce sont ces liens tissés que je veux raconter ; leur rôle, leur importance, parfois aussi leur difficulté mais toujours leur fertilité.
  • Chevaleresses, à la conquête d’un idéal
    Août est le huitième mois de l’année, il se déploie en plein cœur de la saison chaude mais marque aussi la fin de la période claire. Nous ne parviendrons peut-être pas à nous mettre d’accord sur la prononciation du « t » final ou s’il faut protéger le « u » du soleil avec un chapeau. Il n’empêche qu’il poursuit l’énergie de l’été, le moment des récoltes, où les fruits mûrissent et le vin coule à flots. Il n’y a pourtant pas que les fruits qui se multiplient, c’est aussi la saison des orages : la météo plus clémente facilite les déclarations de guerre. Je suis donc partie à la rencontre de ces figures combattantes qui conquièrent nos imaginaires depuis plusieurs millénaires.
  • Un monde de sens dessus dessous
    Les sens dessinent dans notre conscience le monde qui nous entoure, dans un dialogue constant entre notre corps et l’environnement. Liés à l’intuition, ils font aussi appel à la mémoire, bien plus qu’à la logique. Ils sont de précieux stimulants et nourrissent notre plaisir et notre bien-être. En cette période de floraison, d’éclosion, où les chants des oiseaux et des grenouilles font frétiller nos feuilles, je vous propose de serpenter à travers nos sens.
  • Sous la coquille d’un œuf : la danse du monde
    La fête de Pâques s’accompagne de merveilleux phénomènes. L’hiver laisse place au printemps et au retour du soleil, nourrissant le bourgeonnement des arbres et l’éclosion des premières fleurs. Si l’on s’accorde à se dire (et à se réjouir) de cette explosion de vie, un autre événement, bien plus curieux, se produit au même moment : des cloches et des lapins sèment des œufs en chocolat dans les parcs et jardins, lorsqu’ils ne se métamorphosent pas eux-mêmes en chocolat pour être dévorés par des petits et grands êtres humains. Avant de me remplir l’estomac moi aussi, je suis partie à la recherche de ce qui se cache derrière cette mystérieuse coquille.
  • Nos maisons vivantes, des lieux et des liens
    Les lieux que nous habitons nous habitent. Ils parlent de nous et à travers nous. Ils jouent un rôle dans notre épanouissement ou notre état d’esprit. En les nettoyant et en les réorganisant, nous agissons donc très concrètement sur nous-même. Je ne vous parle pas ici de méthodes de rangement comme celle de Marie Kondo, mais d’autres scintillements : avec qui cohabitons-nous ? Entre giboulées et autres tempêtes, je voulais partir à la rencontre de nos maisons qui, derrière leur apparente constance, sont aussi vivantes que nous.
  • La lune des loups
    S’il ne nous offre que de rares apparitions et qu’il semble davantage illustrer nos contes que nos forêts, le loup a longtemps peuplé nos régions. À l’occasion de cette première pleine lune de l’année — qu’on appelle aussi lune des glaces ou du petit hiver —, j’ai pisté le loup, son histoire et son rôle dans nos écosystèmes.
  • Vielleuses : entre champs et cour, la vielle à roue et ses praticiennes
    La vielle à roue, ce curieux instrument folklorique qui semble plus souvent occuper les vitrines des musées que les scènes actuelles, fait depuis peu sa réapparition médiatique. Elle reste cependant rare dans la pratique, à cause de son prix mais aussi du nombre restreint de ses luthièr·es. Difficile à dompter, elle donne à entendre des sonorités et des textures étonnantes. Petite exploration de cet instrument mais sous l’angle de ses praticiennes, cette fois-ci !
  • Les gestes des champs : quand la terre chante
    Ce 21 juin, nous fêtons le solstice d’été, une des grandes étapes de l’année puisqu’il s’agit du jour le plus long. C’est un moment très précieux qui appelle à la vie en communauté et qui est une occasion de se réunir pour danser, chanter autour du grand feu de joie qu’est le soleil et profiter des récoltes fraîchement recueillies de la terre. Le travail de la terre a toujours été relié à la pratique musicale. Petite exploration de l’histoire de l’agriculture et de son rôle dans nos sociétés.
  • Fleurs de mai : pour une éclosion des sens sans décence
    En plus d’inspirer nos créations artistiques ou nos remèdes médicinaux, les fleurs contribuent à l’équilibre de nos écosystèmes. Leur beauté et leurs coloris les plus diversifiés illustrent nos quotidiens et les grands événements qui ponctuent nos existences. Leur éclosion marque le retour du soleil, je saisis donc l’occasion de ce chatoiement pour goûter aux parfums de nos imaginaires et de ceux dont nous héritons.
  • Divagations : suivre le chant des sirènes
    Aujourd’hui, nous fêtons le poisson d’avril. Ambiguë, cette fête sème la joie, bien que la moquerie ne soit jamais loin. Son origine reste cependant assez mystérieuse. Je profite donc de cette curieuse célébration pour traverser cette frontière éblouissante qu’est l’océan et rencontrer les figures hybrides et magiques qui se cachent dans ses profondeurs.
  • Qui a peur des musiciennes de musiques électroniques ?
    Aujourd’hui encore, le constat est surprenant : on observe trop peu de femmes à l’affiche des festivals de musiques électroniques en Europe — en 2020, l’enquête de female:pressure recensait 18% de fxmmes programmé·es·x. Si aujourd’hui, nous prenons de plus en plus conscience des nombreux obstacles auxquels les femmes font face au cours de leur carrière, et qui concernent la société dans son ensemble, de nombreux flous subsistent dans les esprits et empêchent les mises en action concrètes.
  • Petites pluies : consoler l’insolation
    Lors du passage de l’hiver au printemps, les nuages se mettent à remuer, imposant de lourdes averses et un vent insolent. Nous appelons cette période les giboulées de mars. Un moment qui nous force à rester encore un peu blotti pour trier, ranger, organiser avant de semer.
  • Rêver nos animalités
    Un lien étroit, tissé depuis l’aube des temps entre l’humain·e et l’animal, se retrouve aux quatre coins du monde. Il témoigne d’une relation de respect, quasiment d’adelphité, et d’une sagesse partagée. À la fois alliés protecteurs et monstres sacrés, les animaux trouvent une place dans la plupart de nos contes et nous accompagnent depuis la plus petite enfance.
  • Les forêts (en)chantées
    Alors que nous sommes dans l’hivernation, que les plantes se reposent et les animaux aussi, je voulais raconter ces forêts enchantées qui nourrissent les imaginaires, ces abris où l’on chante sans écho. L’occasion de prendre un peu mieux racine et de se relier au vivant, dans toute sa diversité et sa complexité.
  • Enchanteresses et désorceleuses : le chant qui guérit
    À une époque où la santé est au cœur de nos quotidiens, source d’inquiétude mais aussi révélatrice de nombreuses inégalités, il me semble essentiel de prendre un peu soin de nous.
  • Musiciennes bretonnes : le chant vivant
    Après m’être penchée sur le parcours de musiciennes folk, l’histoire de la musique folk comme (ré)appropriation culturelle d’anciens et de nouveaux récits, l’automne arrivant m’amène à poursuivre ce cheminement à la (re)découverte d’un répertoire musical traditionnel.
  • La musique folk :(Ré)appropriation culturelle d’anciens et de nouveaux récits
    D’inspiration romantique, le mot folk vient de l’allemand « volk », qui signifie « peuple ». Cette musique raconte ainsi l’histoire des pionniers et s’inspirera de l’esprit rural et des milieux ouvriers. Dès son apparition, ce genre musical sera verra rêvetir une dimension politique et parfois contestataire, de par l’importance de ses textes tout d’abord, mais aussi puisqu’il s’ancre et se diffuse dans les couches sociales plus pauvres de la société américaine.
  • Paysages sonores et vibration
    Mystérieux, mystifié : à la découverte d’un instrument aux multiples facettes, plus accessible qu’il n’y paraît.
  • Femmes du jazz, poétesses des mesures (démesurées)
    Depuis l’apparition du genre au début des années 1910, le jazz aura à la fois inspiré, perturbé, redéfini les codes musicaux et donné à découvrir la multiplicité des approches musicales que nous pouvons écouter aujourd’hui.